Le niébé au topPDFImprimerEnvoyer
Les Nigériens mangent aujourd'hui plus de niébé que de riz ou de mil. Leur engouement suit l'augmentation rapide de la production locale de cette légumineuse, qui a presque triplé depuis six ans, passant de 250 000 t en 2000 à 700 000 t en 2006. À partir de 2002, l'État a distribué 363 t de semences de niébé aux agriculteurs des zones souffrant de retards pluviométriques. Depuis, la culture du niébé a gagné toutes les régions du Niger, à l'exception de la zone désertique d'Agadez, et les superficies qui lui sont consacrées (4 millions d'hectares aujourd'hui) ne cessent d'augmenter. Résistant à la sécheresse, le niébé a un cycle court (70 jours pour les variétés précoces). De plus, peu gourmand en eau, il enrichit les sols en tirant de l'azote de l'air. Ses graines se vendent bien et ses fanes servent de fourrage aux animaux.
Dans un pays où viande et poisson sont devenus inabordables pour la plupart des consommateurs, les gens se ruent sur cette "viande du pauvre", moins chère que le riz ou le mil et très nutritive (protéines, vitamine B, amidon, fer, zinc, calcium).
Le Niger exporte 300 000 t de niébé chaque année au Nigeria et au Ghana. Reste à améliorer la conservation des récoltes, qui se fait traditionnellement dans des greniers où les dégâts des bruches sont importants.
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